May Plouzeau, PercevalApproches, Chapitre 2 : Notes
◊Chap2Notes

  

◊Chap2N1 Dans ApollinaireAlcools p29.

◊Chap2N2 Voir p130 de DuboisLingLang94 : le terme déclinaison est défini là en référence au phénomène des cas.

◊Chap2N3 J’emploie le terme déterminant avec le sens donné dans la seconde rubrique de l’article déterminant de DuboisLingLang94.

◊Chap2N4 Exemples donnés dans les graphies du TL, qui coïncident ici avec celles du copiste Guiot.

◊Chap2N5 Sur les termes épithète détachée et apposition, voir Descoubes p25.

◊Chap2N6 Dans le cadre de l’enseignement de l’ancien français, le syntagme complément prédicatif ne clarifie rien, bien au contraire.

◊Chap2N7 Pour un certain nombre de mots en effet, le copiste Guiot tend à réaliser une déclinaison qui, au singulier du moins, distingue entre la fonction d’apostrophe et la fonction de sujet : voir ◊Chap2 §47, §48, §49, §50. Dans de nombreux textes, les noms propres placés en apostrophe sont souvent au CR.

◊Chap2N8 Comme presque partout dans le présent cours, le texte de PercL est cité à partir de PercLLé. Sur les rapports entre PercL et PercLLé, voir ces entrées dans la ◊Bibliographie.

◊Chap2N9 Povl Skårup fait remarquer que +i est “normalement” absent d’une part dans le cas où l’expression a valeur temporelle, et, pour les autres cas, “s’il y a une autre indication de lieu” (cf. SkårupMSAF p74). Cette répartition n’est pas absolue dans PercL : si elle fonctionne par exemple dans /./ Qu’home ne fame n’i avoit. .II. mostiers an la vile avoit (PercL v1753-v1754) “/./ car il n’y avait ni homme ni femme. Il y avait deux mostiers dans la ville”, elle est contredite par Qu’il i avoit an la losange Grant dolçor (PercL v2630-v2631), littéralement, “car il y avait dans les cajoleries une grande douceur”.

◊Chap2N10 Cf. MarchelloDiachro p78-p79. L’étude de la répartition de +mout, +tres (le TL écrit +très) et +assez serait intéressante à mener dans PercL. Je ne la ferai pas.

◊Chap2N11 Le mot +chastelet ne reparaît pas dans PercL ; l’ensemble correspondant à v1335-v1336-v1337 est le même dans PercR et PercB (à des graphies près), mais ni William Roach ni Keith Busby ne commentent ; le mot manque au glossaire de PercR ; il est glosé dans PercB (pour cette seule et unique occurrence au glossaire) “petit château, petit ouvrage de défense”, ce qui ne nous avance guère ! J’ajoute que l’article +chastelet du TL 2 (il est vrai indigent) n’a aucun exemple de Perceval, mais qu’il a de Chrétien un exemple, tiré d’Yvain et figurant dans le rubrique “kleine Burg”. Mais le passage pose des problèmes similaires au nôtre : /./ Et vit d’un chastelet reont Les murs blans et la barbaquane. Einsi par aventure asane Au chastel (YvainR 4870).

◊Chap2N12 Je feins ici que le manuscrit nous ait transmis fidèlement le texte voulu par l’auteur ; ce qui est impossible à prouver ; beaucoup en ce moment utilisent le terme “scripteur”, qui s’il réfère au copiste a une petite touche “tendance” assez commode, puisqu’il nous évite de parler de l’auteur insaisissable.

◊Chap2N13 Les éloges décernés à tel interprète de ce passage par Linda F. Cooper dans RPhil 35/2 (novembre 1981) p445 ne sont pas justifiés.

◊Chap2N14 Sur la loi rythmique voir ◊Chap2 §32.

◊Chap2N15 Si toutefois l’absence de +i est acceptable bien que l’indication du lieu qui est le siège de avoit ne soit pas fournie (car voir la description de Povl Skårup rappelée à la note 9 du ◊Chap2 §19). Je n’ai pas étudié le comportement de +i de il (i) a dans l’ensemble de PercL.

◊Chap2N16 “/./ cet aristocrate modèle n’était peut-être pas si idéal que ça. Il vit dans son confort et sa suffisance à peu de distance de sa nièce, qui souffre agression, faim et danger imminent dans son château de Beaurepaire” (Per Nykrog, NykrogChrétienDisc p191). André Eskénazi avait fait une superbe étude de prodome dans Perceval dans un de ses cours de téléenseignement (mais il n’est pas sensible à l’ironie du passage). Il est à espérer que cette étude a été reprise par lui-même.

◊Chap2N17 MontaigneEssaisT Livre II, chapitre 25, p566.

◊Chap2N18 Au château d’Ygerne se rencontrent des vaslez aux cheveux gris ou blancs (v7320b-v7321, v7986-v7987) ; mais dans ce château, rien n’est naturel.

◊Chap2N19 André Eskénazi avait fait une superbe étude de +vaslet dans Perceval dans un de ses cours de téléenseignement. Il est à espérer qu’elle a été reprise par lui-même.

◊Chap2N20 Mais cf. aussi commentaire au v1777 ◊Chap3 §77.

◊Chap2N21 Dans FouletPerceval p313.

◊Chap2N22 Mais pas toujours : l’information que Li chastiax était bien aeisiez par dedanz v1336 (“bien aménagé à l’intérieur”) ne peut provenir que du romancier omniscient.

◊Chap2N23 On trouvera dans PlouzeauMéthode3 § 89 un développement sur les sens de +seignor et monseignor d’une part dans MArtu, texte qui représente assez bien l’usage de sa période, et d’autre part au cours du temps, des étymons latins à aujourd’hui. Les curieux peuvent s’y reporter.

◊Chap2N24 Chez les copistes qui ont un système graphique qui permet de ne pas confondre l’indicatif présent 3 et le passé simple 3 de +dire. Guiot écrit dans certains mots ‑st(‑) avec ‑s‑ non étymologique (cf. par exemple des formes de +metre, simple ou préfixé, mestent et entremestrent v1931°, v1932° commentés ◊Chap6 §141), mais je ne crois pas qu’il écrive indifféremment dit et dist.

◊Chap2N25 Et deux fois biaus, mais ailleurs que dans PercL v1301-v3407 : voir des compléments dans le commentaire du v1833 ◊Chap4 §109.

◊Chap2N26 Le relatif ou interrogatif +dont se lit dom dans le manuscrit G de PartonG 5132, dans RenartCFMA 3227, 3228, 14990, 15024, 15354, dans MerlinMicha 48/3 ; dans les trois textes, les manuscrits impliqués sont de l’Est. Est-ce un hasard ?

◊Chap2N27 Dit aussi (entre autres) complément déterminatif de nom (par exemple dans Gardes2 p179), complément de détermination du nom, complément déterminatif du nom, complément déterminatif (par exemple dans BellonComplDétPerc ou dans EskénaziComplDétChrétien). Noter que la partie “complétée” n’est pas nécessairement un nom : cf. Uns  |  des vaslez v1416.

◊Chap2N28 Je ne décris donc pas dans ce paragraphe le comportement de +autrui, de +cui, et de quelques autres mots en ‑ui. Notez toutefois aux v3194-v3195 {le} chasti /./ Celui qui chevalier le fist “{les} recommandations /./ de celui qui l’avait fait chevalier”.

◊Chap2N29 Cf. “Ces référents {Dieu, Jésus-Christ, saint Étienne dans le texte examiné} /./ se voient assimilés aux humains au niveau de leur représentation (ne serait-ce que dans l’iconographie religieuse).” (QuefMort p13.)

◊Chap2N30 FouletSyntaxe § 30.

◊Chap2N31 FouletSyntaxe § 30. Les italiques sont de Lucien Foulet. Les exemples relevés dans Bellon­ComplDétPerc ne contredisent absolument pas ces observations de Lucien Foulet ; mais BuridantGNAF §61 affirme que “si la construction /./ sans préposition est statistiquement plus employée pour les personnages d’un rang au moins égal à celui de chevalier, cela est dû à la place importante de ces personnages dans la littérature française du Moyen Age et non au système linguistique de l’ancien français”.

◊Chap2N32 Généralement imprimée sans accent dans les éditions (c’est regrettable).

◊Chap2N33 Je conserve la dénomination loi rythmique, qui a l’avantage d’être concise, même si elle n’est pas adaptée à tous les cas de figure.

◊Chap2N34 Dans la Nomenclature grammaticale pour l’enseignement du français dans le second degré publiée par le Ministère de l’Éducation en 1975-1976 (j’utilise la deuxième édition de 1975 et le Complément de janvier 1976), on ne parle pas de proposition jussive, mais de “phrase /./ de type /./ impératif /./”.

◊Chap2N35 Je ne m’occupe ici que de pronoms personnels compléments conjoints placés avant le verbe, qu’on peut qualifier d’atones en cette position.

◊Chap2N36 Voir p184 et suivantes de BR5.

◊Chap2N37 Cf. le découpage de PercL v1576-v1577-v1578-v1579 présenté § 116 de BR5.

◊Chap2N38 Par définition le français standard n’est pas le français méridional ni celui de petits groupes sociaux particuliers.

◊Chap2N39 Comme dans Sur ce, Donne-le.

◊Chap2N40 J’ai composé ce paragraphe parce que les mots thème et rhème ont été très employés récemment dans les copies “aixoises”, d’où je déduis qu’ils ont été très utilisés par certains collègues. Mais Bernard Combettes commente “une notion de ‘thème’ aujourd’hui dépassée” (CombettesNouvTerm p203) ; et on n’oubliera pas que le couple thème / rhème peut revêtir d’autres valeurs que celles que je lui ai données.

◊Chap2N41 DuboisLingLang94 p485b.

◊Chap2N42 DuboisLingLang94 p485b.

◊Chap2N43 Je n’aurais pas mis de virgule après regort v1320° (précisément dans l’optique de la loi rythmique).

◊Chap2N44 Cf. encore v1325 et v1331-v1332 (mais qui comprennent des groupes détachés qui brouillent l’exposé de la loi).

◊Chap2N45 Cf. encore v1347.

◊Chap2N46 La transgression aussi ! Je ne développerai pas.

◊Chap2N47 En plus ancien français dans certaines régions (mais pas dans la langue de PercL), les désinences d’indicatif imparfait pouvaient changer en fonction du goupe verbal : par exemple dans l’Ouest +chanter, inf. chanter, il chantot vs +batre, inf. batre, il bateit ; dans le présent cours, nous nous en tenons à un modèle unique de désinence, celui qui est mis en tableau ◊Chap2 §40.

◊Chap2N48 Dans les présentes pages, j’emploie souvent indifféremment les mots radical ou base.

◊Chap2N49 Voir SkårupMSAF p156.

◊Chap2N50 On complétera cette étude en prêtant attention aux très nombreuses formes en ‑oiez de personne 5 d’indicatif imparfait et de conditionnel dans MerlinMicha, dont le manuscrit de base partage nombre de traits avec les graphies de Guiot. Au sujet de MerlinMicha, voir aussi supra, note 26 au ◊Chap2 §27.

◊Chap2N51 Ainsi, Michael Herslund compte quatre classes de noms du masculin et quatre pour les noms du féminin. Les voici, mais ramenées à des mots de PercL (dont seulement deux n’ont pas été vus dans le ◊Chap2). Première classe : masc. +mur, fém. +rive ; deuxième classe : masc. +frere, fém. +mer ; troisième classe : masc. +seignor, fém. +none “religieuse” ; quatrième classe : masc. +braz “bras”, fém. +chauz “chaux” ; c’est très astucieux (cf. HerslundMPhAF p20).

◊Chap2N52 Quand je décris l’agencement d’une déclinaison ou d’une conjugaison, j’en mentionne les éléments tantôt sous leur forme graphique, tantôt sous leur forme phonétique, en fonction des traits qui sont à mettre en relief.

◊Chap2N53 Cf. Pope § 799.

◊Chap2N54 Guiot écrit toujours mestr‑, ce qui par rapport à maistr‑ n’est pas une variante liée aux marques de flexions.

◊Chap2N55 +Graignor est le comparatif synthétique de l’adjectif +grant “grand”. Le CSS n’est pas attesté dans PercL. +Grant peut aussi avoir un comparatif analytique, qui se forme à l’aide du mot +plus : on aurait plus grant au CRSm. (En l’occurrence, synthétique signifie “qui se réalise en un seul mot”, et analytique, “qui se réalise en plusieurs mots”). En ce qui concerne la base graignor, Guiot écrit soit graign‑ soit greign‑ : variantes en principe purement graphiques.

◊Chap2N56 +Meillor est le comparatif synthétique de l’adjectif +bon “bon”. Ce qui n’empêche pas qu’on trouve aussi un comparatif analytique de +bon dans notre texte : Plus sage consoil et plus buen Li estuet croire que le tuen v2395 “il lui faut suivre un conseil plus sage et meilleur que le tien”. Au CSS, Guiot n’écrit pas mieud‑ mais miaud‑ ; cette variation n’est pas liée aux marques de la flexion casuelle. En ce qui concerne la base meillor, Guiot écrit soit meill‑ soit mell‑ : variantes en principe purement graphiques (ce qui n’interdit pas une étude de leur répartition).

◊Chap2N57 Dans PercL on trouve à l’occasion prodon comme CSS (dans le passage PercL v1301-v3407, seulement v1889°) ; la différence entre prodom et prodon est purement graphique, ce qui ne veut pas dire que le choix entre l’une et l’autre forme n’obéisse pas à des raisons que nous pourrions trouver en y regardant de près. Il conviendrait toutefois de travailler sur manuscrit : ainsi, le ‑m de prodom v1442 n’est pas en clair dans le ms, mais figuré par un signe de nasalité. Prodons est absent de PercL : voir ◊Chap2 §47.

◊Chap2N58 Dans certaines études, on utilise le mot radical au lieu du mot base.

◊Chap2N59 Je me place au plan de la description morphologique, sans tenir compte de la possibilité de variantes purement graphiques.

◊Chap2N60 Rappel : z final et ç interne ou initial notent [ts]. Corriger LireTU p31, ligne 3 (les auteurs ont fait l’économie de la question du choix d’un système graphique pour les mots qu’ils citent en ancien français). La forme garz que jai proposée comme CSS est traditionnelle, mais non attestée dans PercL, où le mot +garçon ne se trouve jamais avec une fonction grammaticale de la sphère du sujet ou de l’apostrophe. Ce n’est pas un hasard : ce mot réfère à un “serviteur de rang inférieur” (FouletPerceval p134) et il n’est pas souvent individualisé comme sujet ! (Comparez les six occurrences du mot dans YvainR : pas une seule ne répond à une fonction relevant de la sphère du sujet ou de celle de l’apostrophe.)

◊Chap2N61 Feus parce que placé devant [s], le [l] se vocalise.

◊Chap2N62 Le CSS de +ome dans PercL se réalise exclusivement, sauf erreur, sous les formes hon v6095° et hom passim. Il faut vérifier comment est marquée la nasalisation dans le manuscrit. En ce qui concerne le h‑ initial, très fréquent chez les copistes, il a pu servir à distinguer entre le CSS de +ome et le pronom +on “on”.

◊Chap2N63 Sur peschierres v3041 voir ◊Chap2 §50.

◊Chap2N64 De ceux-là, seul +graignor, comparatif synthétique de AF +grant (FM grand) n’a pas survécu.

◊Chap2N65 En fait, il faudrait bien évidemment étudier copiste par copiste et auteur par auteur les réalisations du ou des CSS des mots de cette déclinaison.

◊Chap2N66 Prodome ne se rencontre pas dans un groupe ayant la fonction grammaticale d’apostrophe : prodome et +seignor ne sont pas interchangeables !

◊Chap2N67 A priori, on peut penser aux contraintes de la versification et au fait que certains de ces mots n’apparaissant jamais dans la sphère de l’apostrophe, il est inutile de leur ménager un système d’opposition nominatif singulier en ‑s, vocatif singulier sans ‑s.

◊Chap2N68 Littéralement “que la supériorité est tienne” : ici +meillor est substantivé.

◊Chap2N69 Littéralement “du type de repas que doive avoir roi, comte et empereur /./”.

◊Chap2N70 Dans le passage PercL v1301-v3407 les deux autres occurrences où sire CSS répondant à une fonction de la sphère du sujet s’explique par les contraintes du mètre sont Et mes sire avra la pucele v2185 “et mon seigneur aura la jeune fille” et Qu’il est mes sire et je ses hom v2773 “car il est mon seigneur et je suis son homme”. Dans Et mes sire Yvains, qui amande v2882, mes sire peut s’expliquer de la même façon (le mètre interdit sires) ; mais en fait quand mes sire fonctionne comme une “étiquette” qui se colle au nom propre (on peut d’ailleurs éditer messire en un mot, et il serait bon de consulter le manuscrit pour examiner la pratique du copiste), et qui n’a pas l’autonomie d’un sujet grammatical, Guiot utilise la forme courte, même si ne jouent pas les contraintes du mètre ; cf. par exemple Et mes sire Gauvains demande v4068. C’est facile à prouver, mais je ne développerai pas, parce que le passage PercL v1301-v3407 ne fournit pas d’attestation non équivoque.

◊Chap2N71 La v3154 réfère à une espee. Sur le pronom, voir ◊Chap4 §120.

◊Chap2N72 La v3154 réfère à une espee. Sur le pronom, voir ◊Chap4 §120.

◊Chap2N73 Cf. toutefois WoledgeApos p591-p592 à propos du nom +gent.

◊Chap2N74 Guiot écrit toujours mestr‑, ce qui par rapport à maistr‑ n’est pas une variante liée aux marques de flexions ; pour ce mot +maistre, de la deuxième déclinaison, opposez au singulier mestres v2489 (“chef” du groupe sujet), v2393 (“chef” du groupe attribut du sujet), et mestre v5870 (placé en apostrophe). Dans les trois cas, le mot est à l’intérieur du vers et avant consonne.

◊Chap2N75 Elle peut se réaliser dans +frere (bien que la partie du texte v1301-v3407 ne permette pas de le vérifier).

◊Chap2N76 Brian Woledge dans WoledgeApos p590 n’a pas pris en compte cette correction. Il est évident que ce type d’étude ne peut se conduire que sur des éditions fiables, voire sur manuscrit. On serait bien inspiré de la conduire par exemple sur le manuscrit Paris, Arsenal 3347, “base” de MArtu : voir PlouzeauMéthode3 § 10 note 20 et §11 note 21. On peut penser qu’au vers qui correspond à PercL v3483, Chrétien a sans doute écrit (aux graphies près) s’il est peschierre ou plutôt que s’est peschierres ou ; je ne développe pas : commencer par consulter les variantes de PercB.

◊Chap2N77 Mais les comparatifs et superlatifs synthétiques féminins relèvent de la troisième déclinaison des féminins : voir ◊Chap2 §53.

◊Chap2N78 Cf. WoledgeApos p591-p592 à propos du nom +gent.

◊Chap2N79 Je prends cet exemple, parce qu’on le trouve dans PercL v1756 ; le TL choisit comme lemme +none.

◊Chap2N80 Rappelons que Guiot écrit exclusivement miaudr‑ au lieu de mieudr‑.

◊Chap2N81 PercL v1301-v3407 ne présente pas d’emploi du comparatif +meillor incident à un féminin ; mellor passim est en principe une simple variante graphique de meillor.

◊Chap2N82 Rappelons que le TL choisit l’entrée +none.

◊Chap2N83 Il faut examiner la pratique de chaque copiste. Dans PercL v1301-v3407 je note que l’adjectif +gentil (cf. v2831°) fait gentix aux cas en [s] (cf. v1980).

◊Chap2N84 Rappelons que le TL choisit la graphie +sol dans sa vedette d’article.

◊Chap2N85 +Nul peut avoir une déclinaison plus élaborée, avec deux formes de CRSm (cf. ◊Glossaire) ; inutile de compliquer pour l’instant.

◊Chap2N86 Ma formulation implique que n palatal et que l palatal s’articulent au niveau dental ; en effet, considérer que le lieu d’articulation de ces deux consonnes se situe juste derrière les dents est utile pour décrire certains phénomènes de morphologie.

◊Chap2N87 Notez bien : [st] + [s] final donne [ts], ce qui au plan graphique se traduit par : ‑st + ‑s donne ‑z.

◊Chap2N88 Ces participes passés sont dits faibles.

◊Chap2N89 Sur la forme torz, cf. PlouzeauPerceval, fin de E4, suite et fin de E5.

◊Chap2N90 J’énonce d’abord cette loi comme si elle relevait de phénomènes graphiques, pour ne pas troubler les débutants.

◊Chap2N91 Attention ! Cos v2226 est le CRP d’un mot dont le CRS chez Guiot est cop “coup” (TL : +coup).

◊Chap2N92 Voir ◊Abréviations section 2.b.

◊Chap2N93 En présentant tieus/tiex et quieus/quiex comme le résultat “normal” en françois, je suis Pope § 388 ; toutefois Pope § 391 fait remarquer que “local variants were numerous”.

◊Chap2N94 Sans parler de rajeunissements qui pourront être évoqués ultérieurement.

◊Chap2N95 On a aussi dans PercL le couple bel / biax ; mais dans PercL, l’adjectif +bel apparaît sous d’autres formes encore, à mettre en rapport avec la propension de Guiot à développer une déclinaison à trois cas au singulier (nominatif, vocatif, CR) : voir ◊Chap2 § 27, note au v1363.

◊Chap2N96 Cf. une réalisation de +ostel v1833°.

◊Chap2N97 Poinne “effort”.

◊Chap2N98 Lemme du TL : +mieus (inadvertance : il fallait mieuz).

◊Chap2N99 Consultez alors la grammaire présentée sous l’abréviation SkårupMSAF dans la ◊Bibliographie.

◊Chap2N100 Dans le Nord, l’article défini féminin peut prendre des marques casuelles au singulier.

◊Chap2N101 En effet, dans PercL, et sauf erreur de ma part, si un mot peut s’écrire avec un h‑ purement graphique, il ne prend pas ce h‑ en cas d’élision de l’article. Voici des exemples concernant +ermite, et +ome : opposer l’ermite v6131 etc. (CRS, passim) à saint hermite v6093, v6118 et li hermites v6259 ; opposer l’ome v560° (CRS), à a home v1026. La seule exception semble concerner +hauberc, dans de l’hauberc v257 ; mais elle n’est qu’apparente et due à une inadvertance de Félix Lecoy : Guiot a bien écrit del hauberc (j’ai vérifié sur le manuscrit), et le mot +hauberc comporte bien h‑ “aspiré” : cf. L’escu et le hauberc li quasse v7106. Devant h‑ “aspiré”, l’article ne s’élide pas : cf. Le hiaume v1178 (+heaume “heaume”, “casque”), La honte v2899 (+honte “honte”).

◊Chap2N102 J’ai pris un exemple à dentale “cachée” : escu vient de lat. sc´utum (l’entrée du Gaffiot est sc´utum, le mot est neutre).

◊Chap2N103 Écrit a dans PercL.

◊Chap2N104 Bien plus souvent écrite an que en (Graphie du TL) par Guiot, comme il est courant au 13e siècle chez un scribe de l’Est.

◊Chap2N105 Tel est le lemme du TL 11, 45, qui précise “fem. une”.

◊Chap2N106 J’emprunte le terme à DuboisLingLang94 p454a.


Fin de la section Chapitre2 : Notes de May Plouzeau, PercevalApproches
◊Chap2Notes Fin

Dernière correction : 20 octobre 2006.
Date de mise à disposition sur le site du LFA : 16 avril 2007.

 

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