May Plouzeau, PercevalApproches, Chapitre 5 : Notes
◊Chap5Notes

 

◊Chap5N1 TL 10, 686. Notre passage est reproduit là d’après PercH, où la seule variante pour le vers qui nous occupe (PercL v1852) est tropiaus au lieu de tropeax.

◊Chap5N2 Je cite à la forme d’accusatif singulier pour assurer une correspondance phonétique rigoureuse.

◊Chap5N3 Sous la plume du copiste se rencontre une seule exception  : Biaus filz v525, qui est bien ce que porte le manuscrit, j’ai vérifié. (La seconde occurrence de ‑iaus dans PercL se trouve aussi dans biaus, v8284b, mais elle provient d’un autre manuscrit : voir le commentaire du v1833 ◊Chap4 §109.)

◊Chap5N4 Je cite ici la terminaison latine sous cette forme pour assurer une correspondance phonétique rigoureuse avec l’ancien français ‑el.

◊Chap5N5 Voir WoledgeTraits p725.

◊Chap5N6 ErecR est fondé sur le manuscrit BnF fr. 794, qui est précisément copié par Guiot, et est aussi le manuscrit de base de PercL.

◊Chap5N7 Cf. WoledgeTraits p725 ; la note au vers 1854 de PercB n’est pas assez claire.

◊Chap5N8 L’occurrence se lit t1 p526 de l’édition de Lancelot do Lac par Elspeth Kennedy dans la collection Lettres Gothiques. Malheureusement, dans cette collection n’est pas reprise l’étude linguistique qu’Elspeth Kennedy avait dévolue à son Lancelot do Lac dans une édition antérieure, ici désignée par le sigle LancPrK. On lit donc dans LancPrK t2 p47 et suivantes une superbe étude des traits linguistiques du manuscrit de base, Paris, BnF fr. 768. Il est évidemment de l’Est, et l’on y retrouve plusieurs des traits de la scripta de Guiot. Pendant l’automne 1998, j’avais interrogé Monsieur Gilles Roques, spécialiste des régionalismes, sur plusieurs mots de PercL, dont notre tropeax v1852. Je lui soumettais les exemples que je cite ◊Chap4 §125. Il a bien voulu m’écrire le 12 octobre 1998, ce dont je le remercie : “Tropeel mérite examen. /./ On ajoutera à votre collection d’ex. de tropeel, HerbCandS {Herbert le Duc de Danmartin, Folque de Candie, édité par Oskar Schultz-Gora puis par Ulrich Mölk} 10991 (dont la localisation est un problème épineux).”

◊Chap5N9 Voir ◊Chap5 §128.

◊Chap5N10 Cf. FEW 4 p496b.

◊Chap5N11 Je cite ici au nominatif singulier.

◊Chap5N12 PetitRobert1993 p1104b.

◊Chap5N13 PetitRobert1993 p1104b.

◊Chap5N14 Les Guides Bleus, Provence Côte d’Azur (1964) p321. Charlus, personnage de Sodome et Gomorrhe, joue sur deux sens : “/./ quand on répara mon hôtel, pour ne pas faire de jalouses entre toutes les duchesses qui se disputaient l’honneur de pouvoir me dire qu’elles m’avaient logé, j’allai passer quelques jours à l’‘hôtel’, comme on dit. /./.” (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu; p612 du t2 dans la Bibliothèque de la Pléiade, s. l. (Gallimard) 1970 (date de mon exemplaire, qui porte en outre “Dépôt légal : 4e trimestre 1954”).

◊Chap5N15 PetitRobert1993 p1104b.

◊Chap5N16 Les curieux pourront consulter les articles de ReyHist1998.

◊Chap5N17 Le nominatif singulier est m´ansio, entrée du Gaffiot (qui toutefois n’imprime pas l’accent tonique). Je cite §128a l’accusatif singulier lat. mansi´onem pour avoir une correspondance phonétique exacte avec maison.

◊Chap5N18 Mansion´ata n’est pas attesté dans le Gaffiot.

◊Chap5N19 Cf. RiegelPR p235.

◊Chap5N20 Voir discussion et bibliographie dans la note au vers 1407 de VengRagF.

◊Chap5N21 Félix Lecoy fait imprimer Gornemant dans ses titres courants.

◊Chap5N22 J’utilise les graphies du TL ; Guiot écrit toujours corteisie dans PercL (le mot n’apparaît pas au pluriel) ; voir au sujet de ‑ei‑ le commentaire du v1831 ◊Chap4 §108. Chez Guiot, l’alternance ‑ei‑  /  ‑oi‑  dans cort´ois par rapport à corteis´ie est liée à la place de l’accent tonique, qui n’est pas la même dans les deux mots.

◊Chap5N23 ConcireP vers 32-38. Le verbe +raiier signifie “rayonner” ; restoit et refu sont des formes de +estre précédées du préverbe re‑ qui indique qu’on va envisager un procès sous un nouvel angle ; à nos que toche ? signifie “en quoi cela nous concerne-t-il ?”. Sur le vin de festu, voir les importantes notes d’Albert Henry, Académie Royale de Belgique, Bull. de la Classe des Lettres et des Sciences Morales et Politiques, 6e série, IV, 7-12 (1993), p357-p358.

◊Chap5N24 MélMartinRo p239.

◊Chap5N25 Le TL classe ce tour sv +que, qu’ relatif (cf. TL 8, 9).

◊Chap5N26 L’exposé sur les possessifs reprend dans ses grandes lignes celui de PlouzeauMéthode3 § 104, qui est à compléter par PlouzeauMéthode3 § 98.

◊Chap5N27 Jean Racine, Les Plaideurs, dans l’édition du Théâtre complet de J. Racine procurée par Félix Lemaistre, Paris (Garnier) sans date, p166. La partie, c’est “celui qui plaide contre quelqu’un”.

◊Chap5N28 À cause de cette double possibilité, je m’abstiens de placer l’accent tonique sur l’étymon latin (cité ici à l’accusatif, comme souvent).

◊Chap5N29 Et il n’y a pas si longtemps, on l’appelait adjectif possessif.

◊Chap5N30 Les exemples en ancien français du ◊Chap5 §134, qui sont fabriqués, ont été donnés dans les graphies du TL (mais j’ai remplacé par mieuz la forme +mieus du TL, qui est absurde dans la logique des graphies de ce dictionnaire).

◊Chap5N31 J’ai cité au nominatif singulier, selon les habitudes des latinistes.

◊Chap5N32 J’ai cité au nominatif singulier, selon les habitudes des latinistes.

◊Chap5N33 Mais la présence de la préposition n’induit pas obligatoirement l’absence de déterminant devant les formes fortes : cf. an un mien escrin v2030.

◊Chap5N34 BR4 p54.

◊Chap5N35 Félix Lecoy n’a pas mis de ponctuation devant mien esciant v1903, alors qu’il a encadré de virgules Mien esciantre v2985 : simple inadvertance, je suppose.

◊Chap5N36 Particulièrement en vue d'examens ou de concours. Les types de descriptions demandées à des Grands Concours en France changent avec le temps, mais vous n’aurez aucune difficulté à vous adapter aux découpages et terminologies en vogue si vous comprenez bien les présentes pages.

◊Chap5N37 Je m’abstiens de donner des conjugaisons où la structure ne serait pas claire, comme pour celle d’anvea v1911.

◊Chap5N38 Pour la conjugaison de +dire, PercL ne présente aucune attestation de desi‑ aux personnes faibles du passé simple ni au subjonctif imparfait, où l’on a seulement deï‑. Cette note prendra du sens plus tard.

◊Chap5N39 Pour la conjugaison de +faire, PercL ne présente aucune attestation de fesi‑ aux personnes faibles du passé simple ni au subjonctif imparfait, où l’on a seulement feï‑. Cette note prendra du sens plus tard.

◊Chap5N40 Pour la conjugaison de +ocire, PercL ne présente aucune attestation de ocesi‑ aux personnes faibles du passé simple ni au subjonctif imparfait, où l’on a seulement oceï‑. Cette note prendra du sens plus tard.

◊Chap5N41 Sur mon choix de ving avec ‑g, voir ◊Chap6 §159.

◊Chap5N42 PercB 6501-6504 ; les seules variantes de sens sont au vers 6501 o. si herbes n. dans CEFMQRU, avec o. se biestes n. dans P et o. se betes n. dans les manuscrits SV.

◊Chap5N43 Guiot est le seul à donner cette notation : les autres copistes écrivent qu’il boit du vin qui n’estoit mie laiz (avec variantes graphiques), ce qui, étant donné le mot en rime (traiz), a chance d’être la leçon originale.

◊Chap5N44 Notons que deux manuscrits, H et M, terminent ce qui correspond au v1911 par anuit por soper et ce qui correspond au v1912 par vin cler (j’ai régularisé dans les graphies du TL) : si nous avions travaillé un texte basé sur un de ces manuscrits, je n’aurais pas écrit sur vin cuit ! Par ailleurs, j’ai commenté des realia. Or il existe bien des façons de lire Perceval ; voyez par exemple l’interprétation par Hanne Lange du nombre de .v. miches (leçon d’un certain nombre de manuscrits au v1908) p301 de Symbolisme, exégèse, littérature profane : intertextualité et intratextualité dans le Conte du Graal de Chrétien de Troyes dans Actes du XVIIIe Congrès International de Linguistique et de Philologie Romanes, Université de Trèves (Trier) 1986, 6 (1988) édités par Dieter Kremer.

 

 

Fin de la section Chapitre5 : Notes de May Plouzeau, PercevalApproches
◊Chap5Notes Fin

Dernière correction : 31 octobre 2004.
Date de mise à disposition sur le site du LFA : 16 avril 2007.

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