May Plouzeau, PercevalApproches, Chapitre 3 : Notes
◊Chap3Notes

  

◊Chap3N1 +Nul peut se trouver au pluriel en ancien français. Cf. Ou nules genz ne les conurent (YvainR 5858).

◊Chap3N2 À vrai dire pour l’instant il m’est difficile de prouver que le TL choisit ‑eaus de préférence à ‑iaus, parce qu’un nom masculin déclinable a peu de chance de figurer sous une forme en ‑s comme entrée dans ce dictionnaire. Voyez toutefois +porteplateaus qui se retrouve à partir du merveilleux WalkerDictInv p709 où on voit que les entrées du TL terminées par ‑iaus ne correspondent pas à des formes en ‑s de mots en [l]. Notons que SkårupMSAF, qui écrit dans la graphie du TL, choisit aussi “/eau/” par exemple p17.

◊Chap3N3 EskénaziEgliseChrétien p134.

◊Chap3N4 Cf. RiegelPR p151.

◊Chap3N5 FouletPerceval p177-p180.

◊Chap3N6 Et pas seulement des personnes, contrairement à ce que laisse entendre la tête de la rubrique qui commence dans le TL 4, 1730, à la ligne 12.

◊Chap3N7 Je cite à l’accusatif masculin singulier, pour avoir une correspondance correcte entre les formes. L’entrée du Gaffiot est v´arius, a, um (mais le Gaffiot n'imprime pas les accents toniques).

◊Chap3N8 MöhrenGris p306-p307.

◊Chap3N9 S’ v4102 est une forme élidée de l’adverbe +si.

◊Chap3N10 ErecR 139-140-141.

◊Chap3N11 FeuilléeG 100, “ses yeux noirs me semblaient vairs”.

◊Chap3N12 Je cite à l’accusatif masculin singulier, pour avoir une correspondance phonétique rigoureuse. L’entrée du Gaffiot est v´arius, a, um (mais le Gaffiot n'imprime pas les accents toniques).

◊Chap3N13 Eyes Wide Shut, titre du dernier film de Stanley Kubrick (1999).

◊Chap3N14 Le mot +roge n’apparaît pas dans PercL. Ce qui est très intéressant. Madame Romaine Wolf-Bonvin, que je remercie, me rappelle que certaines teintes ou étoffes rouges peuvent être désignées par des mots en sang‑  : voir v7663 et v8552°.

◊Chap3N15 Je cite à l’accusatif singulier, pour avoir une correspondance phonétique correcte. L’entrée du Gaffiot, est bien entendu au nominatif singulier, verm´iculus (mais le Gaffiot n'imprime pas les accents toniques).

◊Chap3N16 Bill Chernaud dans Libération du 2 novembre 1988.

◊Chap3N17 Je m’inspire de l’article tout de l’excellent Dictionnaire des difficultés de la langue française d’Adolphe V. Thomas, dont j’utilise l’édition de Paris (Larousse) 1970.

◊Chap3N18 Une exception : alesiez v3637 (qui reproduit bien ce que porte le manuscrit) : il arrive à Guiot de transcrire [s] intervocalique par ‑s‑ simple.

◊Chap3N19 Ce qui nous dit certainement des choses sur le “nous” dans PercL : d’autant que les attestations de personne 4 d’indicatif imparfait et de conditionnel sont de leur côté rarissimes : cf. ◊Chap2 §41. Je suis en mesure d’affirmer que PercL n’offre aucune occurrence de personne 4 de subjonctif imparfait parce que j’ai cherché toutes les séquences sons, siens, sions, somes dans l’ensemble du texte numérisé de PercLLé. Grâce à Ollier2, on voit que la désinence du subjonctif imparfait 4 chez Chrétien dans la copie Guiot est ‑iens.

◊Chap3N20 La désinence de personne 5 ‑oiz ne se trouve pas au subjonctif imparfait dans PercL (j’ai cherché la séquence soiz dans PercLLé, et je n’en ai trouvé aucune occurrence).

◊Chap3N21 Le tiroir subjonctif imparfait de l’ancien français provient du tiroir subjonctif plus-que-parfait du latin : les latinistes savent que la personne 5 du subjonctif plus-que-parfait du latin est en ‑´etis : la produit de la dentale [t], après des aventures que nous ne détaillerons pas, se combine avec [s] final pour donner [ts].

◊Chap3N22 Les termes utilisés ◊Chap3 §92 pour opposer participes passés faibles et participes passés forts ne sont pas opérants pour décrire la formation de chëoit, sauf à définir ce qu’on entend par radical et par terminaison. Je ne ferai pas ce travail.

◊Chap3N23 Exemple emprunté à RiegelPR p348.

◊Chap3N24 Cf. RiegelPR p349.

◊Chap3N25 Cf. RiegelPR p350 et suivantes.

◊Chap3N26 À l’oral, répétons-le. Ce qui n’est pas une raison pour précipiter sa disparition, ainsi que le fait le vérificateur d’orthographe de mon logiciel : par exemple il ne reconnaît pas chantai et me propose à la place chante, chanté, chanta, chantait, chantais et Chantal ; il ne reconnaît pas vîmes et me propose dîmes et Nîmes !!

◊Chap3N27 Dans le Nord et l’Est, du moins : voir ◊Chap3 §73.

◊Chap3N28 Toutefois, si l’on consulte les variantes de PercB p295, on constate que le texte de la majorité des manuscrits laisse supposer que Chrétien avait écrit quelque chose comme de l’herbe au lieu de ceste herbe. Dans ces conditions, on peut considérer mis comme s’accordant avec de l’herbe, qui n’est pas du féminin, mais neutre, “une certaine quantité d'herbe”. Ici, dans le texte de PercL, le non-accord de mis v6702° avec herbe laisse supposer que le texte a été refait par Guiot.

◊Chap3N29 À vrai dire je m’interroge sur le v1808 : qu’est-ce qui prouve que nous avons ici une voix passive ?

◊Chap3N30 En fait cet exemple est ambigu : ceinte peut aussi me semble-t-il (cf. ◊Chap3 §94) être conçu comme attribut du complément d’objet une espee.

◊Chap3N31 Et d’un autre côté, si par exemple nous savions que dans la copie Guiot de Chrétien le mot +mesaise était toujours féminin, nous pourrions affirmer que v1744 est à analyser comme invarié. Mais rien n’est sûr : sur les quatre occurrences du mot dans PercL, une est certes du féminin (v3735°, dans sa meseise), mais rien dans les trois autres (v1744, que nous discutons, v3723, v6043) ne montre le genre du mot.


Fin de la section Chapitre3 : Notes de May Plouzeau, PercevalApproches
◊Chap3Notes Fin

Dernière correction : 13 avril 2007.
Date de mise à disposition sur le site du LFA : 16 avril 2007.

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