May Plouzeau, PercevalApproches, Enregistrements
◊Enregistrements

 

Enregistrements

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e8

 

Sommaire.

0. La dénomination enregistrement. Un peu d’histoire. Objet des enregistrements.
1. Dates des séances d’enregistrement.
2. Contenu des séances d’enregistrement.
2.1. Prononciation du texte.
2.2. Études de lexique.
3.
Documents écrits à consulter avant (pour vous préparer) et pendant l’écoute des enregistrements.
3.1. Pour les études de lexiques de e3, e4, e5, e6, e7, e8.
3.2. Textes pour e1 et e2.
4. Mise au point.

 

 

0. La dénomination enregistrement. Un peu d’histoire. Objet des enregistrements.

Dans la présente page ◊Enregistrements, le terme enregistrement a une seule signification : il fait référence à des enregistrements désignés par les sigles e1, e2, e3, etc., et non aux illustrations sonores ponctuelles appelées passim dans le cours par l'image d'une oreille ni à celles siglées E1, E2, E3, etc. Il ont été réalisés aux dates précisées plus loin section 1, et ont à l’origine été communiqués aux étudiants sous forme de cassettes qui complétaient le cours, qui avait alors une diffusion sur papier. C'est pourquoi il se peut que dans le présent cours, dans ses parties écrites ou sonores soient mentionnées à l’occasion des cassettes qui n'ont plus lieu d’être, mais qui font référence à un mode de diffusion antérieur à la Toile. Le processus de captage du son n’a pas bénéficié d’une technologie avancée, puisqu'il a été réalisé en mode analogique. M. Benoit Victor a transformé les bandes ainsi enregistrées en documents numérisés0. Les sigles e1, e2, e3, etc. ne doivent pas être confondus avec les sigles E1, E2, E3, etc., qui font référence à d’autres illustrations sonores (voir ◊Abréviations, section 1, Abréviations autres que bibliographiques). Le présent cours, dénommé pour faire vite PercevalApproches, mentionne souvent e1, e2, e3, etc., et à l’occasion E1, E2, E3, etc.

Les enregistrements e1 et e2 sont pour vous apprendre à lire le texte au programme en évitant de grossières erreurs de prononciation.

Dans les enregistrements de e3 à e8, j’approfondis des questions de lexique en examinant en détail des mots de PercL afin de déterminer pour le corpus considéré (des passages plus ou moins étendus de PercL) leurs sens et parfois certaines de leur particularités d’emploi aux plans de la grammaire et du style. Ces examens détaillés s’accompagnent de considérations sur les changements éventuels de sens et/ou d’emploi des mots en question entre ce que présente le corpus étudié et ce que présentent le français moderne et le latin.

 

 

1. Dates des séances d’enregistrement.

            Le 15 décembre 1999 ont été réalisés les enregistrements 1, 2, et 4 (abréviations respectives : e1, e2, e4)1. Le 11 janvier 2000 ont été réalisés les enregistrements 5, 6 et 7 (abréviations respectives : e5, e6, e7). Le 18 octobre 2000 ont été réalisés les enregistrements 3 et 8 (abréviations respectives : e3 et e8).

 

 

2. Contenu des séances d’enregistrement.

 

2.1. Prononciation du texte.

            Dans e1 et e2 est expliqué comment lire à haute voix sans ridicule PercL et MArtu.

 

2.2. Études de lexique.

            Dans e3 sont proposées quelques considérations sur les études de lexique ; puis on passe à l’étude du mot +chaitif, dans une partie de PercL, et sur la longue durée, du latin à aujourd’hui.

            Dans e4 est étudié +avaler dans l’ensemble de PercL. La partie dévolue à l’histoire du mot est peu développée. Dans e4 on commence l’étude de +descendre dans PercL.

            Dans e5, on termine l’étude de +descendre dans PercL, on fait une synthèse sur le couple +avaler / +descendre dans PercL, on en tire quelques hypothèses sur l’évolution de ce couple de l’ancien français au français moderne. On engage l’étude du couple +serjant / +escuier2 dans PercL, en commençant par +escuier : que font les personnages désignés par ce mot ?

            Dans e6, on poursuit l’examen de +escuier dans PercL, on s’appuie sur les résultats de cet examen pour évoquer l’histoire des sens du mot, du latin au français moderne, on continue à examiner +escuier dans PercL, pour s’interroger sur escuier v1926° ; on entame l’examen de +serjant dans PercL : que font les personnages désignés par ce mot ?

            Dans e7, on s’appuie sur les résultats de cet examen de +serjant pour évoquer l’histoire des sens du mot, du latin au français moderne, on revient au couple +serjant / +escuier dans PercL, en se concentrant sur certains aspects de l’entourage linguistique de ces mots dans le texte, on termine par l’examen du passage v7256 sq, en montrant comment une étude attentive conduit à mieux comprendre un texte et éventuellement à critiquer nos instruments de travail.

            Dans e8 on examine le mot +drap dans l’ensemble de PercL et on s’appuie sur les résultats de cet examen pour évoquer les grandes lignes de l’évolution du mot au plan sémantique de l’ancien français au français moderne.

 

 

3. Documents écrits à consulter avant (pour vous préparer) et pendant l’écoute des enregistrements.

 

3.1. Pour les études de lexiques de e3, e4, e5, e6, e7, e8.

Vous devez préparer puis vous suivrez ces études de lexique en vous reportant aux listes données dans la section ◊Mots en contexte.

 

3.2. Textes pour e1 et e2.

            En e1 et/ou e2, je lis le début du paragraphe 48 (lignes 1 à 61) de MArtu et les v69 à v106 du Conte du Graal de Chrétien de Troyes dans l’édition de Monsieur Lecoy3. Voici ces passages et leur traduction. Ces traductions ne sont là que pour fixer les idées : elles ne sont pas assorties de notes de grammaire et celle que j’ai préparée pour MArtu 48/1 à 48/61 ne cherche pas à être élégante4.

            48/1 En ceste partie dit li contes que, quant 48/2 li rois Artus se fu partiz de Taneborc entre lui 48/3 et la reïne, il chevaucha le premier jor jusqu’a 48/4 un suen chastel que l’en apeloit Tauroc ; la nuit 48/5 jut leanz a grant compaignie de chevaliers, et 48/6 l’endemain manda a la reïne qu’ele s’en alast 48/7 a Kamaalot. Et li rois remest a Tauroc et sejorna 48/8 illuec trois jorz ; et quant il s’en parti, il erra 48/9 jusqu’a un bois ; et en cel bois avoit jadis esté 48/10 Lancelos en prison deus yvers et un esté chiés 48/11 Morgain la desloial qui encore i estoit, et avec 48/12 lui assez de gent qui li fesoient compaignie en 48/13 toutes sesons. Li rois se mist el bois avec sa 48/14 mesniee, et il n’estoit mie tres bien hetiez ; si 48/15 forvoierent tant qu’il perdirent lor droit chemin 48/16 del tout en tout ; en tel maniere alerent tant que 48/17 la nuiz vint oscure. Lors s’arresta li rois et demanda 48/18 a sa mesniee : “Que ferons nos ? Nos 48/19 avons perdu le nostre chemin. — Sire, font il, 48/20 il nos vient mielz ci remanoir que aler avant, car 48/21 nos ne ferions fors nos traveillier, a ce qu’il n’a 48/22 en ce bois meson ne recet que nos i sachons ; et 48/23 nos avons assez viande ; si tendrons vostre paveillon 48/24 en ce pré, si nos reposerons huimés, et demain, 48/25 se Dieu plest, quant nos serons mis a la voie, nos 48/26 trouverons tel chemin qui bien nos menra hors 48/27 del bois a nostre volenté.” Et li rois s’acorde 48/28 bien a ceste chose, et si tost comme il orent 48/29 commencié a tendre le paveillon, si oïrent un cor 48/30 assez pres d’eus qui sonna par deus foiees. “Par 48/31 foi, fet li rois, pres de ci a gent ; alez veoir qui ce 48/32 est.” Et Sagramors li Desreez monte meintenant 48/33 seur son cheval, si s’en vet cele part droit ou il 48/34 ot oïe cele voiz del cor ; si n’a mie granment alé 48/35 que il trueve une tour fort et grant et menuement 48/36 quernelee et close de toutes parz de moult haut 48/37 mur. Il descent et vient a la porte ; si apele. Quant 48/38 li portiers entent qu’il a gent a la porte, si demande 48/39 qui il est et que il velt. “Je sui, fet il, 48/40 Sagremors li Desreez, uns chevaliers que messires 48/41 li rois Artus, qui ci pres est en cest bois, 48/42 a ci envoié ; et mande a ceus de ce chastel que 48/43 il velt ennuit gesir ceanz. Si soiez apareillié de 48/44 lui recevoir si com vos devez, car ge le vos amenrai 48/45 orendroit ici a tote sa compaignie. — Biaus 48/46 sire, fet li portiers, or soufrez un petit, se il vos 48/47 plest, tant que ge aie a ma dame parlé, qui est 48/48 lasus en sa chambre, et ge revendrai orendroit 48/49 a vos, si orroiz sa response. — Conment, fet 48/50 Sagremors, n’i a il point de seigneur ? — Nenil, 48/51 fet cil. — Or va donques tost et revien tost, fet 48/52 Sagremors, car ge ne vueill pas ci demorer.” 48/53 Li vallez monte les degrez et vient a sa dame ; 48/54 si li conte son messaje tout einsint comme Sagremors 48/55 li avoit dit, que li rois Artus vouloit estre 48/56 la nuit leanz. Et si tost comme Morgue entent 48/57 ceste parole, si en a trop grant joie et respont 48/58 au vallet : “Va vistement arrieres et di au chevalier 48/59 qu’il amaint le roi, car il sera receüz 48/60 au mieuz que nos porrons.” Et cil revient a 48/61 Sagremor ; si li dist ce que sa dame li mande.

 

Traduction.

            En cette partie l’histoire dit que, quand le roi Arthur eut quitté Tanebourc avec la reine, il alla à cheval le premier jour jusqu’à une de ses places fortes4bis que l’on appelait Tauroc ; cette nuit-là il se reposa en ces lieux en compagnie de nombreux chevaliers et le lendemain il fit savoir à la reine qu’elle devait aller à Camaalot. Et le roi resta à Tauroc et y demeura trois jours ; et quand il quitta ce lieu, il suivit sa route jusqu’à un bois ; et dans ce bois jadis Lancelot était demeuré prisonnier deux hivers et un été5 chez Morgane la perfide, qui y était encore, et avec elle beaucoup de gens qui lui tenaient compagnie en toutes saisons. Le roi s’engagea dans le bois avec sa suite, et il ne se trouvait pas très bien ; ils s’égarèrent tant qu’ils perdirent complètement le bon chemin ; ils continuèrent de la sorte jusqu’au moment où vint l’obscurité de la nuit. Alors le roi s’arrêta et demanda à sa suite : “Que ferons-nous ? Nous avons perdu notre chemin. — Sire, font-ils, il vaut mieux pour nous rester ici que continuer, car nous ne ferions que nous épuiser, vu qu’il n’y a dans ce bois ni maison ni refuge, à notre connaissance ; et nous avons beaucoup de vivres, nous tendrons votre pavillon6 dans ce pré, nous nous reposerons aujourd’hui, et demain, s’il plaît à Dieu, quand nous serons en route, nous trouverons bien un chemin qui nous conduira bien hors du bois selon notre désir.” Et le roi donne son accord sur ce point, et aussitôt qu’ils eurent commencé à tendre le pavillon, ils entendirent un cor assez près d’eux qui sonna à deux reprises. “Par ma foi, fait le roi, il y a des gens près d’ici ; allez voir qui c’est.” Et Sagremor le Desreé enfourche aussitôt son cheval, et se dirige tout droit à l’endroit où il a entendu le son du cor ; il n’a pas fait beaucoup de chemin avant de trouver une grande tour fortifiée munie de créneaux serrés, et enclose de tous côtés d’un mur très haut. Il descend de cheval et vient à la porte ; il appelle. Quand le portier entend qu’il y a quelqu’un à la porte, il demande qui il est et ce qu’il veut. “Je suis, fait-il, Sagremor le Desreé, un chevalier que monseigneur le roi Arthur, qui est près d’ici en ce bois, a envoyé ici ; et il fait savoir à tous ceux de ce château qu’il veut coucher cette nuit en ces lieux. Soyez prêts à le recevoir comme vous le devez, car je vous l’amènerai sur-le-champ ici avec toute sa compagnie. — Cher seigneur, fait le portier, attendez donc un peu, s’il vous plaît, jusqu’à ce que j’aie parlé à ma dame, qui est là-haut dans sa pièce, et je reviendrai sur-le-champ vous trouver : vous entendrez sa réponse. — Comment, fait Sagremor, n’y a-t-il pas de seigneur ? — Non, fait l’autre. — Alors va donc vite et reviens vite, fait Sagremor, car je ne veux pas rester ici.” Le jeune homme monte les marches et vient trouver sa dame ; il lui transmet son message exactement comme Sagremor lui avait dit, à savoir que le roi Arthur voulait être cette nuit-là en ces lieux. Et aussitôt que Morgane entend ces mots, elle éprouve une très grande joie et répond au jeune homme : “Retourne vite et dis au chevalier d’amener le roi, car il sera accueilli du mieux que nous pourrons.” Et ce dernier revient à Sagremor et lui dit ce que sa dame lui fait savoir.

 

v69 Ce fu au tans qu’arbre florissent,

C’était au temps où les arbres fleurissent,

v70 fueillent boschaige, pré verdissent,

où les bois se couvrent de feuilles et les prés de verdure,

v71 et cil oisel an lor latin

v72 dolcemant chantent au matin

où au matin, dans leur ramage, les oiseaux chantent avec douceur,

v73 et tote riens de joie anflame

où toute chose enfin est comme enflammée de joie.

v74 que li filz a la veve dame

v75 de la Gaste Forest soutainne

v76 se leva, et ne li fu painne

v77 que il sa sele ne meïst

v78 sor son chacëor et preïst

v79 .iii. javeloz, et tot ensi

Alors se leva le fils de la veuve, dame de la Gaste Forêt solitaire. Il eut tôt fait de seller son cheval pour la chasse et de se saisir de trois javelots ; dans cet équipage,

v80 fors del manoir sa mere issi,

il s’éloigna du manoir de sa mère

v81 et pansa que vëoir iroit

avec l’intention d’aller voir

v82 herchëors que sa mere avoit,

v83 qui ses aveinnes li herchoiënt ;

les herseurs qui pour elle travaillaient dans les avoines

v84 bués .xii. et sis hierches avoiënt.

avec leurs douze bœufs et leurs six herses.

v85 Ensi an la forest s’an antre,

Le voici dans la forêt

 

v86 et maintenant li cuers del vantre

v87 por le dolz tans li resjoï

et aussitôt la douceur du temps le réjouit au plus profond de lui-même

v88 et por le chant que il oï

v89 des oisiax qui joie feisoiënt :

ainsi que le chant des oiseaux qui s’en donnaient à cœur joie.

v90 totes ces choses li pleisoiënt.

Il était heureux.

v91 Por la dolçor del tans serain

v92 osta au chacëor son frain,

Le temps était serein et doux : il retira le mors à son cheval

v93 si le leissa aler peissant

et le laissa paître librement

v94 par l’erbe fresche verdëant ;

à travers l’herbe verdoyante et fraîche.

v95 et cil qui bien lancier savoit

v96 des javeloz que il avoit

Et lui, habile à se servir de ses javelots,

v97 aloit anviron lui lançant,

allait les lançant tout alentour,

v98 une ore arriere et altre avant,

en arrière et en avant,

v99 une ore an bas et altre an haut,

en bas et en haut —

v100 tant qu’il oï par mi le gaut

v101 venir .v. chevaliers armez,

v102 de totes armes acesmez ;

quand il entendit venir, au travers du bois, cinq chevaliers revêtus de toute leur armure.

v103 et mout grant noise demenoiënt

Elles faisaient un grand vacarme

v104 les armes a ces qui venoiënt,

les armes de ceux qui approchaient,

v105 car sovant hurtoiënt as armes

v106 li rain des chasnes et des charmes.

car souvent elles se heurtaient aux branches des chênes et des charmes7.

 

 

4. Mise au point.

           Dans certains enregistrements s’entend un bruit de fond comme de voix ; je pense que ce sont celles des techniciens (qui discutent toujours entre eux de façon très animée) : l’insonorisation du studio était mal faite. Par ailleurs, le passage à la numérisation a parfois créé comme de légers hoquets dans la chaîne parlée : ils sont assez rares et ne perturbent pas le sens. On a aussi à l'occasion l’impression que les tout derniers mots des enregistrements ont été coupés par mégarde ; mais en fait aucune fin ne manque si l’on donne un second coup d’oreille : mystères des logiciels ! Il ne m’a pas été possible de pratiquer des retouche sur les enregistrements eux-mêmes (c’est un travail de montage délicat qui aurait requis la collaboration de techniciens, qui ne nous était pas proposée, et je ne puis abuser de l’amabilité de Monsieur Benoit Victor8), aussi dois-je signaler ici les lapsus que j’ai découverts en transcrivant mes bandes9. Mais avant de lire les lignes qui viennent, je vous conseille vivement d’écouter avec attention les enregistrements, afin de repérer vous-mêmes ce qui va être consigné infra (les séquences soulignées sont des séquences que j’aurais dû dire).

            En e1 : au début entendre non “Nous sommes le 14 décembre 1999” mais “Nous sommes le 15 décembre 1999” ; — lorsque je lis l’extrait de MArtu, je devrais bien dire qu’il n’a 48/21 et si nos reposerons 48/24 ; — je devrais bien prononcer chevaucha de MArtu 48/3 avec des affriquées ; — bien comprendre “Quant à l’affriquée [ts], elle est rendue par deux groupes de graphies. Premièrement, en fin de mot, par la lettre z. Deuxièmement, ailleurs qu’en fin de mot, par ç, ou c devant la lettre e ou devant la lettre i”.

            En e2 : comprendre “v2254 enors” (j’ai dit “v1255”) ; — bien comprendre “vous devez mentalement leur substituer la lettre u, d’où dans nos trois exemples /./” ; — dans ma lecture de PercL vous aurez rectifié ma prononciation de chasnes v106 : il faut une affriquée à l’initiale, et ne pas moderniser la suite du mot ; — je n’aurais pas dû prononcer [øs] le ax de antr’ax v2648 ; — comprendre “v2758 A cort et conté et retret” (j’ai dit “v2558”).

            En e3 : vers la fin du troisième quart de l’enregistrement comprendre “les sens qui s’attachent le plus fréquemment au mot sont ceux que le dictionnaire Petit Robert de 1993 définit comme ‘de constitution faible /./’” ; — vers la fin comprendre “certains grammairiens en effet appellent doublets ces couples” ; — enfin passim j’aurais sans doute dû harmoniser ma façon de prononcer do‑ dans dolante v1988 et dans dolereuse v3421.

            En e4 : au début, comprendre “/./ comment fonctionnent deux verbes sur l’ensemble de PercLLé” (j’ai dit “sur l’ensemble de Perceval”, sans spécifier l’édition) ; — rectifier en “/./ est partie intégrante de son fonctionnement” ; — si l’on consulte le PetitRobert1993, on se rend compte que l’affirmation “nous avons conservé le verbe avaler dans certaines locutions impliquant le fil de l’eau” est fausse : je voulais dire “nous avons conservé le mot aval dans certaines locutions impliquant le fil de l’eau” ; — lorsque je lis Que il vint sor une riviere v2978 (et non v2979, comme je dis par erreur), je devrais prononcer (selon mes conventions) [vint sur] ; — “/./ mots du radical de aval présentés dans l’ensemble de Perceval /./. /./ index complet des réalisations des mots dans Perceval” : au lieu de Perceval, qui n’est pas précis, comprendre PercLLé ; — comprendre “le verbe avaler en français moderne a pris dans la langue courante le sens spécifique de ‘faire descendre des aliments’. C’est un verbe le plus souvent transitif, et qui est réservé à un sens particulier” (je m’étais exprimée en mauvais français ; en outre, avaler peut s’employer sans complément).

            En e5 je n’ai rien remarqué qui mérite d’être épinglé ici.

            En e6 : je ne devrais pas faire entendre de [s] final dans vaneor v5642.

            En e7 : pour des raisons purement techniques, le tout début manque : y figuraient la date (11 janvier 2000), le code de l’enseignement, mon nom et celui de Monsieur Bertin ; — dans le premier tiers de l’enregistrement, comprendre “et par ailleurs, le v1926, donc, est très litigieux” (j’ai dit “v1226”) ; — “on ne voit aucun personnage adresser la parole à un autre personnage désigné par le mot +serjant” : maladroitement exprimé, cf. la discussion de sergenz v7263° à la fin de cet enregistrement ; — dans cette discussion, je transpose sans arrêt sergenz v7263° (où le mot a la fonction grammaticale d’attribut du sujet) par “le sergent” : je ne devrais pas introduire d’article défini, car la présence de cet article (absent du texte de PercL) implique précisément que sergens v7263° aurait un sens tout à fait particulier ; — à la fin, je dis que “je ne tenterai pas cette année d’autres enregistrements” ; je faisais allusion à l’année universitaire 1999-2000 ; e8 a été ajouté pour l’année universitaire 2000-2001.

             En e8 je n’ai rien remarqué qui mérite d’être épinglé ici.

 

Fin de la section Enregistrements de May Plouzeau, Perceval Approches
◊Enregistrements Fin

Dernière correction : 25 janvier 2017.
Date de mise à disposition sur le site du LFA : 16 avril 2007.

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