May Plouzeau, PercevalApproches, Avant toute chose
◊AvantTout

  

Sommaire

            §A. Présentation générale
            §B. Quelques instruments de travail
                        §B.0.Remarques d’ensemble
                        §B.1. Grammaires pour l’ancien français
                        §B.2. Vers le lexique de l’ancien français
                        §B.3. Maîtrise du français moderne soutenu et d’une terminologie grammaticale
                        §B.4. Histoire des mots
            §C. Devoirs à faire chez soi sans les envoyer

 

§A. Présentation généraleretour en haut de page

Les pages web qui viennent ont d’abord été élaborées comme un cours de téléenseignement destiné à des débutants d’ancien français qui articulait un polycopié sur papier, des enregistrements sur cassettes (voir ◊Enregistrements), des travaux dirigés le samedi, des devoirs et des exercices dont les corrigés étaient inclus dans le polycopié, et des devoirs à me remettre personnellement qui étaient corrigés individuellement par moi-même. Le cours était abrité sous un codage qui fut à un certain moment LMD 150. Lors de la refonte pour le passage à la Toile, il a pu subsister des traces de ces différents états, dans les paroles enregistrées et dans les pages web, et qu’on mentionne comme s’ils étaient toujours opérants par exemple un codage, des cassettes ou des travaux dirigés tous devenus caduques. Merci de me signaler les dissonances.

 

            Le volume du présent cours est en grande partie dû au fait qu’y sont fournis de très nombreux utilitaires.

 

            Vous vous familiariserez avec l’ancien français en faisant l’effort de comprendre le morceau du texte de Chrétien de Troyes qui vous est proposé1 et ce, en apprenant quelques rudiments de grammaire et de vocabulaire fondés sur l’étude de ce morceau. Le cours écrit et un ensemble d’enregistrements soutiendront votre labeur. Pour vous aider plus efficacement, des exercices vous sont demandés passim, ainsi que deux devoirs complets (pas avant la fin du Chapitre 5 pour ces devoirs), appelés par convention devoir n° 1 et devoir n° 2 (voir infra, §C)2 : un corrigé de ces exercices et devoirs vous sera donné dans l’ensemble constitué par cours et enregistrements. D’autres instruments de travail sont énumérés infra §B.

 

§B. Quelques instruments de travailretour en haut de page

§B.0. Remarques d’ensembleretour en haut de page

            Voici quelques instruments que vous devez consulter ou acquérir, outre le texte au programme3 ; il va de soi que d’autres enseignants peuvent proposer d’autres ouvrages, en fonction de leurs goûts, de leurs réseaux, de l’état de leur savoir et des aptitudes qu’ils perçoivent chez leurs étudiants. Ce qui suit est très modeste (un travail appronfondi utiliserait par exemple la bibliographie de PlouzeauPerceval).

 

§B.1 Grammaires pour l’ancien français retour en haut de page

Acheter n’importe quelle grammaire en vente en librairie. Si tandis que vous apprenez la morphologie et la syntaxe de l’ancienne langue, vous êtes curieux d’être éclairés en même temps sur l’histoire des faits qu’elles contiennent, alors acquérez la Petite grammaire de l’ancien français de Claude Régnier et Henri Bonnard qui est abrégée en BR5 dans la ◊Bibliographie4. Dans le présent cours se constitue aussi une grammaire.

 

§B.2. Vers le lexique de l’ancien français retour en haut de page

En ce qui concerne les dictionnaires d’ancien français, il nous manque l’équivalent de ce qu’est le Gaffiot pour les latinistes francophones5 : à l’heure actuelle on ne trouve pas dans le commerce de dictionnaire ancien français - français moderne qui soit à la fois compact et satisfaisant au plan scientifique. Pour déchiffrer un texte de PercL, commencer par consulter à la fois le ◊Glossaire du présent cours et le glossaire de PercL. Si cela n’élucide pas les points de vocabulaire, et si vous aviez à votre disposition une bibliothèque correcte, la deuxième étape devrait être l’ouvrage de Lucien Foulet désigné par l’abréviation FouletPerceval dans la ◊Bibliographie, glossaire très opérant pour notre texte (bien qu’il ne soit pas fondé sur lui). S’il reste encore des obscurités d’ordre lexical, il serait temps (toujours à supposer que vous travailliez dans un environnement correct !) d’ouvrir le dictionnaire désigné par l’abréviation TL dans la ◊Bibliographie. À cette étape, ce qui ne serait pas encore élucidé serait dû à vos lacunes en grammaire, lesquelles empêcheraient de votre part une identification des formes. Rappelons toutefois que les bonnes bibliothèques possèdent encore au moins deux autres dictionnaires d’ancien français. Le premier, désigné par l’abréviation DEAF dans la ◊Bibliographie, n’est pas terminé, mais il est excellent : les spécialistes ne peuvent s’en passer. Le second est le Dictionnaire de Godefroy (en dix volumes)6, à propos duquel il faut être vigilant : un mot que vous n’auriez pas trouvé traité à sa place alphabétique dans les huit premiers volumes du Godefroy peut fort bien figurer dans la fin du volume 8 ou dans les volumes 9 et 10 (ensemble que l’on appelle le “Complément” du Godefroy) ; cela, parce qu’en principe dans les huit premiers volumes du Godefroy, ne sont pas consignés les mots d’ancien français lorsque leurs sens et/ou leurs formes sont déjà celles du français moderne.

 

§B.3. Maîtrise du français moderne soutenu et d’une terminologie grammaticaleretour en haut de page

Avant toute chose, assurez vos bases de français “tout court”. Si vos souvenirs de grammaire sont lointains, que vous ayez oublié l’usage de termes tels que attribut, apposition, syntagme nominal, complément d’objet second, etc., et que vous n’ayez pas de grammaire courante, acquérez sans complexe la belle et claire Grammaire française, quatrième-troisième publiée chez Bordas sous la direction de Françoise Descoubes et Joëlle Paul (Paris 1988) — titre abrégé : Descoubes — et faites les exercices qui y sont proposés6bis. Les étudiants “aixois” seraient bien avisés d’acheter les deux volumes de la grammaire désignés par les abréviations Gardes1 et Gardes2 dans la ◊Bibliographie, car cette grammaire est exigée par de nombreux collègues. Chaque fois que vous ne comprenez pas un terme de grammaire, vous devez éclaircir sa signification. Pour cela, utilisez l’index de Descoubes, le glossaire qui figure à la fin de Gardes1 et Gardes2, l’index terminologique de BuridantGNAF. Si vous ne trouvez pas de réponse à vos interrogations, acquérez un dictionnaire de linguistique, par exemple ce qui est désigné par DuboisLingLang94 dans la ◊Bibliographie. Veillez à écrire correctement le français d’aujourd’hui : constituent d’excellents auxiliaires d’une part le Petit Robert (procurez-vous si possible une édition récente : voir par exemple PetitRobert1993 dans la ◊Bibliographie, qui d’ailleurs n’est plus la dernière édition en date) et d’autre part le Dictionnaire des difficultés de la langue française, d’Adolphe V. Thomas, publié chez Larousse (la ◊Bibliographie décrit une édition de 1970, à l’entrée ThomasDifficultés1970, mais il existe des éditions plus récentes). Ne commettez pas de fautes de conjugaison : le Bescherelle 1 : La conjugaison, dictionnaire de douze mille verbes, Paris (Hatier) 1990, se recommande par sa maniabilité (voir l’entrée Bescherelle1 de la ◊Bibliographie).

 

§B.4. Histoire des mots retour en haut de page

Il nous arrive, lorsque nous nous intéressons au lexique de l’ancien français, de nous demander quelle est l’origine d’un mot, comment il a évolué, à quelle famille il appartient. Pour répondre à ces questions, vous éprouverez souvent le besoin de consulter un dictionnaire étymologique ; faute de mieux (car le grand public est encore privé d’un dictionnaire étymologique entièrement satisfaisant), vous pouvez utiliser le Dictionnaire étymologique de la langue française d’Oscar Bloch et Walther von Wartburg (fréquentes rééditions7, consulter par exemple l’entrée Bloch et Wtbg de la ◊Bibliographie) ou ce qui est abrégé en ReyHist19988 dans la ◊Bibliographie sans oublier de consulter les notices du TLF.

 

§C. Devoirs à faire chez soi sans les envoyer9retour en haut de page

            Devoir n° 1. Texte : PercL v1919-v1942. — 1. Traduire en français académique d’aujourd’hui. — 2. Après en avoir donné la fonction, décliner au singulier et au pluriel les syntagmes nominaux suivants (lesquels peuvent se réduire à un élément) : le chastel v1925, biax dras v1930, chief v1931, cele nuit v1935. — 3. Donner le mode, le temps, l’infinitif des formes verbales suivantes : avoient v1923°, pleüst v1937° ; conjuguez-les à ces temps et modes. — 4. Syntaxe : la place du corps verbal sur le passage v1919-v1928 (à l’exclusion des propositions relatives). — 5. Lexique : dras v1930. Définir du mot +drap le sens dans le passage, les sens dans PercL, les sens en français moderne ; comment peut-on caractériser l’évolution sémantique du mot de l’ancien français (tel qu’on le saisit à travers PercL) au français moderne ? Ne pas omettre d’utiliser les documents fournis dans la section ◊Mots en contexte.

 

            Devoir n° 2. Texte : PercL v1943-v1968. — 1. Traduire en français académique d’aujourd’hui. — 2. Morphologie : après en avoir donné la fonction, décliner au singulier et au pluriel les syntagmes nominaux suivants : un mantel cort v1950, son afere v1957, tuit li manbre v1960, li cors v1961. — 3. Syntaxe : la négation dans le passage. — 4. Lexique : afublé v1951. Définir les sens du verbe +afubler dans PercL et en français moderne. Comment peut-on caractériser l’évolution sémantique du mot de l’ancien français (tel qu’on le saisit à travers PercL) au français moderne ? Pour terminer, synthétisez ce qu’est devenu au plan sémantique le radical fibul‑ de f´ibula du latin à aujourd’hui, sans omettre d’utiliser les documents fournis dans la section ◊Mots en contexte.

 

Fin de la section Avant toute chose de May Plouzeau, PercevalApproches
◊AvantTout Fin

Dernière correction : 30 novembre 2006.
Date de mise à disposition sur le site du LFA : 16 avril 2007.

haut de page | retour à la page d'accueil