May Plouzeau, PercevalApproches, Abréviations (autres que auteurs, ouvrages, collections, périodiques) et codes divers
◊Abréviations

Sommaire.

            1.Abréviations autres que bibliographiques.
            2.Signes conventionnels.
                        2.a.Signes concernant les mots placés en fin de vers ; signes non liés à des faits de prononciation.
                        2.b.Signes liés à la prononciation.
            3.Autres conventions.
                        3.a.Personnes des conjugaisons.
                        3.b.Système graphique.
                        3.c.Citations et références.
                        3.d.PercLLé.
                        3.e.Conventions de la ◊Bibliographie.

 

1. Abréviations autres que bibliographiques.

            acc. = accusatif ; — adj. = adjectif(s) ; — adv. = adverbe(s), adverbial(e) ; — AF (ou anc. fr. ou afr.) = ancien français ; — afr. = ancien français ; — a. i. = achevé d’imprimer ; — al., al. = alii “autres” ; — all. = allemand ; — anc. = ancien ; — A.P.I. = Alphabet phonétique international ; — art. = article(s) ; — att. = attestation(s) ; — BN = Bibliothèque nationale (un des anciens noms de ce qui est en ce moment appelé Bibliothèque nationale de France) ; — BnF = Bibliothèque nationale de France ; — Chap : immédiatement précédée du signe “◊”, désigne un chapitre du présent cours ; — cl. = classique ; — COD = complément(s) d’objet direct(s) ; — col. = colonne ; — compl. = complément ; — cond. = conditionnel(s) ; — conj. = conjonction ; — corr. = correction ; — CR = cas régime(s) ; — CRD = cas régime direct ; — CRI = cas régime indirect ; — CRP = cas régime(s) pluriel(s) ; — CRPf = cas régime(s) pluriel(s) féminin(s) ; — CRPm = cas régime(s) pluriel(s) masculin(s) ; — CRS = cas régime(s) singulier(s) ; — CRSf = cas régime(s) singulier(s) féminin(s) ; — CRSm = cas régime(s) singulier(s) masculin(s) ; — CS = cas sujet(s) ; — CSP = cas sujet(s) pluriel(s) ; — CSPf = cas sujet(s) pluriel(s) féminin(s) ; — CSPm = cas sujet(s) pluriel(s) masculin(s) ; — CSS = cas sujet(s) singulier(s) ; — CSSf = cas sujet(s) singulier(s) féminin(s) ; — CSSm = cas sujet(s) singulier(s) masculin(s) ; — CTE = Centre de télé-enseignement (de l’Université de Provence) ; — CTEL = Centre de télé-enseignement (de l’Université de Provence), Lettres ; — CVS = cas vocatif singulier ; — décl. = déclinaison ; — déf. = défini(s) ; — dém. = démonstratif(s) ; — dét. = déterminant ; — DEUG = Diplôme d’études universitaires générales (partie de cursus universitaire qui n’existe plus à l’Université de Provence depuis la rentrée d’octobre 2004) ; — e1, e2 etc. : enregistrement 1, enregistrement 2 etc. ; voir la partie ◊Enregistrements ; — E1, E2 etc. : enregistrement 1, enregistrement 2 etc. de PlouzeauPerceval ; — éd. = édité(e)(s), éditeur(s), édition(s), éditrice(s) ; — f., fém. = féminin(e)(s) ; — fasc. = fascicule(s) ; — fém. : voir f. ; — FGO = forme(s) graphique(s) occurrente(s) ; — FM = français moderne ; — fr. = français ; — fut. = futur(s) ; — gér. = gérondif(s) — GN = groupe nominal ; — impér. = impératif(s) ; — impft = imparfait(s) ; — ind., indic. = indicatif(s) ; — inf. = infinitif(s) ; — interrog. = interrogatif(s), interrogative(s) ; — intr. = intransitif ; — l. = lire ; — lat. = latin ; — loc. = locution(s) ; — m., masc. = masculin(e)(s) ; — mq = manque, manquent ; — ms = manuscrit ; — mss = manuscrits ; — n. = nom ; — N : collé devant un chiffre signifie “note” ; — NB = nota bene “remarque bien” ; — nf = nom féminin ; — nm = nom masculin ; — occ. = occurrence(s) ; — p minuscule : collé devant un chiffre = page1 ; — P majuscule : collé devant un chiffre (de 1 à 6) = personne (de conjugaison, par exemple) ; — p. = page(s)2, publié(e)(s) ; — pers. = personne(s), personnel(s) ; — pft = parfait ; — pl. = pluriel(s) ; — ppas. = participe(s) passé(s) ; — ppr. = participe(s) présent(s) ; — pqp = plus-que-parfait ; — pr. = présent(s) ; — prép. = préposition(s), prépositionnel(le)(s) ; — pron. = pronom(s) ; — pronom. = pronominal(e)(s), pronominaux ; — PS = passé simple ; — qch. = quelque chose ; — qn = quelqu’un ; — réfl. = réfléchi ; — rel. = relatif ; — sg = singulier(s) ; — s. l. = sans lieu ; — subj. = subjonctif(s), subjonctive(s) ; — sv, s. v. = sub verbo “au mot” ; — t (collé devant un chiffre), t. = tome(s) ; — TD = travaux dirigés ; — tr. = transitif ; — v : collé devant un chiffre = vers ; avec cette disposition et cette signification, ce v se trouve devant tout numéro de vers de PercL ou de PercLLé cité dans le présent cours ; les vers ainsi marqués pourront faire l’objet d’un indexage automatique (les numéros de vers d'autres textes ne sont pas précédés de la lettre v collée contre eux) ; — V : placé immédiatement après un numéro de vers suivant une citation de PercLLé, invite à se reporter aux ◊Variantes ; — var. = variante(s) ; — vb = verbe ; — vol. = volume(s).

 

2. Signes conventionnels.

2.a. Signes concernant les mots placés en fin de vers ; signes non liés à des faits de prononciation.

            °                      : ce signe placé après un numéro de vers indique que la forme ainsi référencée est à la rime ou à l’assonance (mais l’absence de ce signe ne signifie pas nécessairement que la forme ainsi référencée n’apparaît pas en fin de vers). Il est fait de ce signe un usage systématique d’une part dans les chapitres et leurs notes et d’autre part dans les parties ◊Glossaire (mais voir §e du ◊Glossaire) et ◊Enregistrements et leurs notes3.

            :                      : placé après une parenthèse ouvrante et précédant un mot, signale que ce mot rime (ou assonne) avec un ou plusieurs autres mots mentionnés dans son voisinage. Par exemple iere v3397° (: arriere) doit se comprendre comme suit : iere qui est à la fin du v3397 de PercL rime avec arriere.

            -                      : le trait d’union a passim son usage habituel en typographie. En outre, il est souvent utile de distinguer entre les morphèmes, sons ou lettres placés au début, à la fin ou à l’intérieur des mots. On utilise couramment le trait d’union à cette fin. Exemples : dans fr. chantes, la terminaison ‑es correspond à la terminaison ‑as de lat. c´antas ; les deux formes ont un ‑ant‑ ; le préverbe en‑ de fr. enchanter correspond au préverbe in‑ de lat. incant´are ; ch‑ de chantes correspond à c- de lat. c´antas.

            *                      : collé devant un mot, indépendant ou initial d’une séquence, l’astérisque signale que l’on n’a pas d’attestation de ce mot ou de cette séquence (à ma connaissance).

            +                     : placé devant une forme, a plusieurs fonctions. Dans tous les cas, la forme précédée de ce signe coïncide avec celle d’une vedette d’article du TL (sauf éventuellement dans la présence, la nature ou la disposition de diacritiques). Très souvent, ce signe marque que cette forme est conçue comme un mot-dictionnaire d’ancien français (à condition qu’elle coïncide avec celle d’une vedette d’article du TL). Mais des formes coïncidant avec des vedettes d’article du TL peuvent ne pas être précédées de ce signe, car tout dépend du contexte et de ce que l’on veut mettre en relief. J’ai multiplié la présence de formes précédées du signe “+” afin que ce signe puisse servir de clé d’index des mots d’ancien français qui font l’objet de commentaires dans le cours4. Mon désir d’utiliser le signe “+” comme clé d’index, joint au fait que souvent les entrées du TL sont écrites dans la graphie de Guiot font que parfois j’ai fait du signe “+” des usages qui ne sont pas suffisamment distingués, puisqu’il marque tantôt des formes qui ont statut de mot-dictionnaire, et tantôt des formes qui sont actualisées (comme vedettes d’articles du TL ou du ◊Glossaire — où je m’efforce de suivre la pratique du TL —, ou bien dans les textes, notamment dans PercL). Il est fait un usage systématique de ce signe d’une part dans tous les chapitres et leurs notes, d’autre part dans les parties ◊Index, ◊Mots en contexte, ◊Glossaire5, ◊Enregistrements et leurs notes quand elles existent.

                                  : ce signe collé devant un mot (ou un début de mot) dont la première lettre est une majuscule renvoie à une partie du présent cours désignée par ce mot ou par ce début de mot. Exemples : ◊Glossaire, ◊Mots en contexte, ◊Chap1 ; nous sommes dans la partie ◊Abréviations.

            §                      : ce signe collé devant un chiffre réfère aux paragraphes des chapitres du présent cours ; collé devant une lettre, il réfère aux paragraphes du ◊Glossaire, de l’◊Index, des ◊Variantes. Détaché du chiffre ou de la lettre qui le suit, il réfère aux paragraphes d’autres ouvrages. Noter que les paragraphes des chapitres du présent cours font l’objet d’une numérotations continue, du §1 au §220.

            $                      : le signe du dollar est destiné à faciliter des recherches électroniques ; il ne figure que dans les parties ◊Bibliographie, ◊Glossaire et ◊Index, où il souligne des divisions alphabétiques.

            [ ]                    : dans les citations de PercLLé, les crochets droits qui suivent les vers encadrent des indications renvoyant aux folios et colonnes du manuscrit A ; il est à noter que j’ai souvent supprimé ces indications : si elles sont capitales dans l’économie de l’édition de Félix Lecoy, elles offrent en revanche peu d’intérêt dans l’économie du présent cours. — Les constructions schématisées sont présentées entre crochets droits : par exemple au ◊Glossaire sv +avis on lit : [il est avis à aucun que]. — Pour une autre fonction des crochets droits, voir infra au début de la section 2.b de la présente partie ◊Abréviations.

            { }                    : encadrent des interventions que je fais à l’intérieur de citations (y compris dans les variantes à PercLLé) ou des gloses que je fais à l’intérieur de miennes traductions (par exemple dans le ◊Glossaire sv +si). Il arrive aussi (cas de figure très rare), que les { } encadrent un mien propos qui n’est ni dans une citation ni dans une traduction ; par exemple, dans ◊Variantes §F, les variantes-gloses à PercLLé des v2195 et suivants et des v2661 et suivants sont intégralement encadrées de { }.

            “ ”                   : les guillemets doubles contiennent indifféremment6 traductions en français moderne, citations, etc.

            ‘ ’                    : les guillemets simples sont utilisés à l’intérieur d’une séquence encadrée par des guillemets doubles.

            /./                     : ce signe indique que je pratique une suspension dans mes sources (ou dans des traductions que je propose, ainsi ◊Chap6 §140). Pour la façon dont j’ai disposé ce signe dans les citations de PercLLé, voir infra à la fin de la section 3.d de la présente partie ◊Abréviations.

 

2.b. Signes liés à la prononciation.

            >                     : signifie “se transforme phonétiquement en” (par exemple, ◊Chap4 N6).

            [ ]                    : les crochets droits encadrent des transcriptions en A.P.I (voir plus loin dans la présente section 2.b). Pour d’autres fonctions des crochets droits, voir supra section 2.a des ◊Abréviations.

            =                      : ce signe sépare les différentes syllabes d’un mot. Exemple : deüst se lit en deux syllabes, de=üst.

            ¨                      : la fonction du tréma dans les transcriptions modernes de textes d’oïl est la suivante : placé sur une voyelle, le tréma marque que celle-ci est en hiatus par rapport à une voyelle ou à une diphtongue qui lui est contiguë. Exemples tirés de PercLLé :

 

  “/./
— Qu’i feïs ? — Chevalier m’a fait
li rois, qui bone avanture ait.
/./.”

/./
ou anvaïr quant leus an iert.

/./
et cuidoit bien qu’an li deüst
le chastel randre ainz que nuiz fust,
/./.

/./
et il li conte la novele
tele com oïr la voloit,
/./.

v1365
v1366



v1522


v2161V
v2162



v2892
v2893

 

 

 

Dans ces vers, feïst v1365 se lit en deux syllabes, fe=ïst ; anvaïr v1522 se lit en trois syllabes, an=va=ïr ; mais fait v1365° et ait v1366° se lisent en une syllabe, [ft], [t] ; deüst v2161° se lit en deux syllabes, de=üst, mais le eu de leus v1522 se lit en une seule syllabe, [ø] ; oïr “entendre” v2893 se lit en deux syllabes, o=ir, [uir] ; mais rois v1366 se lit en une syllabe, [rws].

 

            Lorsque j’ai besoin de faire allusion par écrit à des faits de prononciation, j’utilise l’A.P.I. (Alphabet phonétique international7) ; les transcriptions en A.P.I. se mettent entre crochets droits. Par exemple, anc. fr. oïr “entendre” se prononce [u´ir] au 13e siècle. Je rends par [e:], c’est-à-dire par les signes de l’A.P.I. traduisant un [e] (e fermé) long le produit en françois de a tonique libre latin dans un entourage phonétique banal tel que celui qui se rencontre dans cant´are, cant´atus, etc. ; il importe en effet de transcrire ce son par un signe ou par un jeu de signes particulier, puisque il était perçu comme tout à fait particulier en ancien français ; et il n’est pas impossile en effet qu’il sonnât comme un e fermé particulièrement long.

            ´                       : ce signe placé avant un élément vocalique montre que cet élément appartient à la syllabe tonique du mot. Exemples : fr. chant´er vient de lat. cant´are ; lat. ´aurum donne fr. ´or. Dans le cas de diphtongues ou de triphtongues, ce signe est porté avant la transcription de l’élément accentué de la diphtongue ou de la triphtongue. Dans le présent cours, ce signe est en principe porté sur tout mot latin, qu’il soit ou non extrait de citation, qu’il soit ou non tête d’article du Gaffiot.

                                  Un petit arc de cercle placé sous une voyelle à l’intérieur d’une transcription en A.P.I. signale que ce son est un élément d’une diphtongue ou d’une triphtongue. Exemple : voi se prononçait [v´o] (une seule syllabe) à la fin du 12e siècle.

 

 

3. Autres conventions.

3.a. Personnes des conjugaisons.

            Les personnes des conjugaisons sont généralement numérotées de 1 à 6.

 

3.b. Système graphique.

            Quand des mots, formes, constructions de l’ancienne langue ne sont pas tirés d’un texte particulier, je les présente en principe dans un système graphique unique ; ce système s’extrapole principalement à partir des entrées du TL et de quelques lois phonétiques régissant le passage du latin au françois ; je n’ai pas eu le bonheur d’y pouvoir montrer de la constance8. Mais il va sans dire que les citations reproduisent à la lettre les textes-sources, avec toutes leurs particularités9.

 

3.c. Citations et références.

            Si je suis amenée à citer des textes en vers sans aller à la ligne à chaque début de vers, dans ce cas, si courtes que soient les citations, je munis d’une initiale majuscule les mots qui en sont munis dans l’édition que je reproduis ainsi que tous les mots qui commencent un vers, quelle que soit la pratique de l’éditeur que je suis (ceci est le système du TL)10. Mais si je cite un texte en vers en allant à la ligne, je reproduis en principe la façon de faire de l’éditeur en ce qui concerne les initiales de vers. Si un mot objet d’un commentaire de ma part est fourni au sein d’une citation, les références données se rapportent à ce mots précis (page ou numéro de vers, etc.), et non à l’ensemble de la citation (sauf exception). Par exemple, dans une discussion sur chastelet du v1337 ◊Chap2 §19, on comprendra à propos de

/./ Et vit d’un chastelet reont Les murs blans et la barbaquane. Einsi par aventure asane Au chastel (YvainR 4870)

que chastelet se trouve au vers 4870 de YvainR.

 

3.d. PercLLé.

            Dans le cours, pour citer Perceval, je m’appuie sur le document appelé PercLLé (voir à cette entrée de la ◊Bibliographie), qui est une édition améliorée de PercL, mais dont le texte diffère très peu de celui de la première impression de PercL. Voici ce qu’il faut savoir. PercLLé est fondé sur un état de PercL qui me semble coïncider avec celui de la première impression de PercL, état (appelons-le PercLLé0)11 à moi envoyé en juin 1998 par Madame Monique Léonard, que je remercie vivement. — J’y ai ajouté des numéros de vers. — J’ai introduit toutes les corrections signalées dans les errata figurant p169 du t2 de PercL de 1975. Si je suis amenée à citer un vers corrigé dans ces conditions, je fais suivre le numéro de ce vers de la lettre V, laquelle est un lien vers les ◊Variantes, où on lira ce que portait vraiment à cet endroit mon exemplaire de PercL (exemple infra dans les ◊Abréviations, v2629) ; pour plus d’explications, voir à la page ◊Variantes, §C. — Si Félix Lecoy faisait une simple proposition de correction dans les errata figurant p169 du t2 de PercL de 1975, sans l’introduire dans le texte de PercL, je ne l’ai pas non plus introduite dans le texte de PercLLé, mais je fais suivre le numéro du vers impliqué de la lettre V, laquelle est un lien vers les ◊Variantes, où on lira la proposition de correction de Félix Lecoy (exemple infra dans les ◊Abréviations, v4696) ; pour plus d’explications, voir à la page ◊Variantes, §C. — J’ai consigné systématiquement pour l’ensemble du texte de PercLLé ce que porte le manuscrit de base (A) chaque fois que Félix Lecoy signale dans les variantes de PercL qu’il s’en est écarté ; les vers cités dans le cours et qui ont fait l’objet de ce type de rectification sont marqués par la lettre V après le numéro du vers, et les ◊Variantes consignent le texte de A (cf. infra dans les ◊Abréviations, v1917) ; pour plus d’explications, voir à la page ◊Variantes, §D. — J’ai enfin rectifié quelques endroits où Félix Lecoy s’était par inadvertance écarté de son manuscrit de base, donc sans le signaler dans les errata du t2 de PercL de 1975 ; les vers cités dans le cours et qui ont fait l’objet de ce type de rectification sont marqués par la lettre V après le numéro du vers, lettre qui constitue un lien vers les ◊Variantes, où je détaille la nature de la rectification (cf. infra dans les ◊Abréviations, v2942) ) ; pour plus d’explications, voir à la page ◊Variantes, §B.

            Lorsque je cite les vers de PercLLé en allant à la ligne, j’ai essayé d’observer régulièrement certaines conventions touchant la présence et la disposition du signe “/./”.

            Par définition, ces citations sont des extraits (sinon, je citerais l’intégralité de PercLLé !). Mais je n’ai marqué expressément le caractère d’extrait de ces citations que dans deux cas de figure. Premièrement, chaque fois qu’il a été procédé à une ou des coupures à l’intérieur d’un ensemble qui dans PercLLé est encadré par des guillemets ouvrants et par des guillemets fermants (ensemble qui constitue donc un discours ou plusieurs discours qui se suivent), le signe “/./” apparaît à l’endroit de la coupure, le plus souvent précédé de guillemets ouvrants ou suivi de point + guillemets fermants (exemple infra dans les ◊Abréviations, après le v2944). De la sorte on peut savoir, du moins pour les vers qui sont cités en allant à la ligne, si la citation est à l’intérieur de discours au style direct ou à l’intérieur d’une autre forme d’énoncé. Deuxièmement, dans le cas où la citation n’est pas extraite d’une séquence bornée à gauche par des guillemets ouvrants et à droite par des guillemets fermants, chaque fois que n’est pas donnée la totalité de ce qui dans PercLLé figure entre deux ponctuations fortes, le signe “/./” est utilisé pour montrer que la citation a été coupée (exemples infra dans les ◊Abréviations, avant le v1751, après le v2631). Dans l’ensemble du présent cours, à l’exception de la partie ◊Mots en contexte12, si la coupure intervient avant ou après le ou les vers cité(s), le signe “/./” est porté respectivement plus haut ou plus bas que la citation, dont chaque vers reproduit donc l’intégralité de la ponctuation de PercLLé (exemples passim infra) ; si la coupure intervient à l’intérieur d’un vers, le signe “/./” est porté sur la même ligne que ce vers (exemple infra dans les présentes ◊Abréviations v1301).

 

            Voici quelques extraits de PercLLé pour illustrer ce qui précède ; ils sont classés par ordre d’apparition dans le texte :

 

  /./ li vaslez sanz nul arest
s’an va poignant par la forest
/./.

Por ce que au roi despleüst,

lessa que il ne l’anvaï.

/./
trova anhermies les rues 
et les meisons viez decheües,

qu’home ne fame n’i avoit.

Atant comande que l’an mete
les tables, et eles sont mises,
et les genz au soper asises

Mes tot ce ne valut neant,
et si est ce mervoille estrange,
qu’il i avoit an la losange
grant dolçor, qu’ele li feisoit,
/./.

Ele li vee et li desfant
et comande a tote sa gent
que il de remenoir li prient,
/./.

“Sire, qui nos as tret d’essil
et ramenez an noz meisons,
n’est mervoille se nos plorons
/./.”

Et mes sire Gauvains saut sus,
qui dit que son pooir fera
de li rescorre et si ira,
/./.
v1301
v1302


v1276V
v1277


v1751
v1752
v1753V

v1916
v1917V
v1918

v2628
v2629V
v2630
v2631


v2919
v2920V
v2921


v2942V
v2943
v2944


v4694
v4695
v4696V

 

                                                    

 

            De l’ensemble des explications et exemples donnés ci-dessus section 3.d des ◊Abréviations on comprendra j’espère que dans le présent cours, à l’occasion de telle ou telle question, je suis autorisée à désigner mon corpus de base par le titre de PercL (complet ou partiel), alors même que dans les faits j’ai le plus souvent opéré mes recherches sur PercLLé et que mes citations proviennent de PercLLé.

 

3.e. Conventions de la ◊Bibliographie.

            Pour les conventions propres aux notices bibliographiques, consulter la partie ◊Bibliographie.

 

Fin de la section Abréviations de May Plouzeau, PercevalApproches
◊Abréviations Fin

Dernière correction : 13 avril 2007.
Date de mise à disposition sur le site du LFA : 16 avril 2007.

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