Les transcriptions des manuscrits sont consultables à l'Université d'Ottawa. Le LFA
      en achève une deuxième version, avec soulignement systématique des lettres suppléées
      pour les développements d'abréviation. C'est la version présentée ici. La
      transcription des mss les plus importants pour l'établissement du texte est actuellement
      disponible; celle des autres mss suivra sous peu. 
      Pour une description des mss et un état de la question, on consultera avantageusement
      l'étude de Brian Woledge [Commentaire sur Yvain (le chevalier au lion) de Chrétien de
      Troyes, Genève, Droz, 2 volumes, 1986-1988]. 
      Les transcriptions ont été effectuées à partir de photographies des mss; mais
      quelques pages de la copie de Guiot ont été revues directement sur le ms et le texte de
      P. Sala a été relu intégralement sur le ms. 
      Ces transcriptions ont été concues pour reproduire le texte des mss de la façon à
      la fois la plus fidèle et la plus lisible possible. Les références correspondent aux
      folios du ms.; l'indication de début de colonne est suivie de la numérotation du vers
      dans la copie de Guiot (ms. H), prise comme étalon. La marque de paragraphe est utilisée
      pour signaler une lettrine dans le ms. 
      La ponctuation et la séparation des mots suivent l'usage actuel. Quand le français
      moderne ne pouvait fournir d'indication pour délimiter les unités, nous avons décidé
      d'adopter, dans la plupart des cas, le système utilisé par M.-L.Ollier (Lexique et
      concordance de Chrétien de Troyes, Montréal et Paris, 1986 - travail également
      subventionné par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada), afin de
      permettre aux chercheurs de passer facilement d'un outil à l'autre. 
      Les abréviations du copiste ont été développées et les lettres suppléées sont
      soulignées; les points de suspension signalent des omissions de vers dans le ms., et les
      erreurs manifestes du copiste sont indiquées par un astérisque. Les passages
      incompréhensibles sont marqués d'une croix. 
      P. Kunstmann, Ottawa, janvier 2001.